Félicitations aux quatre lauréats du Transformateur Numérique !

A l’issue de la rencontre des quatorze postulants sélectionnés dans le cadre de la 3e session du Transformateur Numérique, l’Anact et la FING ont procédé à la sélection des 4 candidats bénéficiaires d’un accompagnement sur mesure.

Accélérer son projet

Pas moins de quatorze candidats ont en effet participé les 5 et 6 octobre à l’Accélérateur des Possibles.

Ces deux jours de rencontres, organisés dans le cadre de la troisième édition du Transformateur Numérique, les ont invité à pitcher leur projet et questionner leur faisabilité, en prenant en considération les enjeux liés à la qualité de vie au travail.

Des projets centrés sur l’accompagnement de projets professionnels, la formation et le partage de l’information, le travail à distance, la prévention des risques professionnels, l’organisation du travail et la collaboration en réseau.

A l’aide d’un feed-back réciproque et des outils déployés, chaque candidat a pu bénéficier de l’expertise de ses homologues et s’en inspirer afin de repenser son projet.

>> Consultez la vidéo réalisée les 5 et 6 octobre 2017

Un accompagnement sur mesure

Suite à ces deux journées d’échange et au renvoi par les candidats d’une présentation revisitée de leur projet, quatre porteur de projets ont été retenus, parmi lesquels :

  • Yannick Brudieux et Xavier Mazingue, dirigeants de Tamaplace, avec Tamasharesolution de visio-collaboration pour l’amélioration des conditions de travail en équipe,
  • Rémy Duboc, CTO du projet Ximodispositif d’aide au port de charges lourdes et à la manutention en général,
  • Guillaume Mesmin, expert CE et CHSCT avec Triagozoutil d’accompagnement des instances représentatives du personnel destiné à enrichir le dialogue social,
  • et Norbert Friant, responsable du service numérique de Rennes Métropole, avec le Labfabdispositif de partage d’expériences et de mutualisation des fablabs à l’échelle de la ville.

 

Le Transformateur Numérique leur donne à présent rendez-vous fin novembre afin de les accompagner dans l’élaboration de leur feuille de route.

Celle-ci leur permettra de bénéficier d’un accompagnement-conseil sur mesure, en lien avec les partenaires du dispositif.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur le Transformateur numérique ? Contactez-nous !

Vidéo – L’accélérateur des possibles, temps de rencontre, feed-back et expertise

Retour sur l’Accélérateur des possibles, un temps de rencontre entre candidats pour pitcher, brainstormer et co-construire.

Le Transformateur Numérique propose aux porteurs de projets retenus pour chaque session un premier temps de rencontre : l’Accélérateur des possibles.

Sur deux jours, les candidats vont pitcher, questionner et se questionner, brainstormer… Ils échangeront également leur expertise, découvriront de nouvelles approches et seront accompagnés dans la scénarisation de leur projet.

Retour sur les différents temps jalonnant ces deux journées, grâce à la vidéo réalisée lors de la troisième session du Transformateur – les 5 et 6 octobre 2017.

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Merci à Delphine Bonamy de Share/Image pour la vidéo.

Le Transformateur Numérique peut-il vous aider à accélérer votre projet ? Contactez-nous !

Vidéo – 6′ pour découvrir le Transformateur

Retour sur la journée du 8 juin, avec notamment des témoignages des porteurs de projet des deux premiers appels à candidatures.

Vous vous demandez encore si vous pouvez/devez postuler au Transformateur numérique ? Cette vidéo, faite pendant la journée de présentation des projets des deux premiers appels à projets, le 8 juin, va peut être finir de vous convaincre. Vous y trouverez des témoignages de porteurs de projets et des porteurs du dispositif (experts de l’Anact/Aract et de la Fing).
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L’appel à candidature, mis en ligne début juin, se termine le 6 septembre à midi. Le dossier de candidature est téléchargeable ici (page Participez).
Merci à Delphine Bonamy de Share/Image pour la vidéo.

Interview d’Empreinte humaine sur son projet Pulse@work

Suite à son passage dans le Transformateur, nous avons interviewé Empreinte Humaine sur l’évolution de son projet Pulse@Work.

Empreinte Humaine est un cabinet indépendant spécialisé dans la promotion de la Qualité de Vie au Travail (QVT) et la prévention des Risques Psychosociaux (RPS). Le cabinet développe une application digitale, « Pulse@work », accessible à tous, permettant une expression directe des salariés et des managers sur le climat des équipes de travail, la qualité de vie au travail, la qualité du travail et le changement. Ce projet a été sélectionné lors du 1e appel à projet du Transformateur numérique. Cette interview a été réalisée par Charles Parmentier (Anact). 

Pourquoi développer Pulse@work ?

La démocratisation du digital et des réseaux sociaux a fait exploser les possibilités d’expression directe des citoyens et des salariés. Des applications permettent aux personnes d’exprimer ce qu’ils pensent, ce qu’ils voient, ce qu’ils vivent et ce qu’ils désirent en temps réel. Cette nouvelle forme d’expression directe ne va pas s’arrêter aux murs de l’entreprise, elle y occupe même déjà un espace de plus en plus important dans celles qui ont pris ce virage de l’expression collective. Ce désir d’expression directe, couplé aux nouveaux modes de travail (nomadisme, travail en régie, télétravail, coworking) rend encore plus difficile le dialogue en face-à-face, qui demeure, disons le bien, le mode de communication le plus apprécié. Paradoxalement, on note aussi que le besoin d’expression rapide et direct des salariés d’un côté peut s’opposer au mode traditionnel de recueil des entreprises via les grandes enquêtes annuelles dont l’analyse et le retour aux salariés sont souvent très longs et qui perdent donc en pertinence. Pulse@work offrira une solution conviviale et pragmatique pour favoriser les échanges en temps réel sur le travail et la qualité de vie au travail. Son implantation permettra aux organisations de réaliser une veille continuelle. Elles pourront ainsi s’inscrire plus facilement dans une démarche de prévention primaire.

Que proposera Pulse@Work ?

Pulse@work se compose de trois expériences utilisateurs :

  • un outil de sondage rapide qui proposera une banque de questions standards et des questions sur mesure qui pourront aussi être formulées par l’entreprise ;
  • une banque de solutions qui générera et mettra à disposition de tous les acteurs, à partir des résultats aux sondages, un échantillonnage d’idées, d’actions et de points de vigilance pour améliorer la qualité de vie au travail et la qualité du travail ;
  • des communautés de partage et un réseau d’experts permettront la création de réseaux sociaux au sein des entreprises en fonction des intérêts des salariés et des managers.

Pulse@Work sera à la disposition de tous les salariés de l’entreprise (salariés, managers, etc.). Par son faible coût d’utilisation, elle donnera accès aux PE et PME à un outil simple, efficient et convivial.

Qu’est-ce que le transformateur numérique vous a apporté ?

Pour Empreinte Humaine, le transformateur numérique a été l’occasion de partager son projet Pulse@Work avec d’autres créateurs et aussi des spécialistes des enjeux numériques dans le monde du travail. La méthodologie a permis de pousser plus loin le caractère innovant du projet et d’explorer des avenues nouvelles tout autant sur le développement du produit que sur sa mise en marché. Le contexte convivial et de confiance a permis de nombreux partages d’idées généreux. La collaboration avec l’ANACT se poursuit et aide le développement de Pulse@work.

Interview de l’association Talkie au sujet du « Concerteur »

Interview de l’association Talkie au sujet de son projet Le Concerteur, quelques mois après leur passage dans le Transformateur.

L’association TALKIE est un collectif de designer indépendants qui souhaite développer un dispositif original, le « concerteur », pour améliorer la communication et les échanges entre les différents acteurs d’une entreprise. Le projet a été choisi lors du 1e appel à projet du Transformateur. Cette interview a été réalisée par Charles Parmentier (Anact).

Pourquoi avoir imaginé le concerteur ?

Après différentes immersions dans le monde de l’entreprise, nous avons constaté un point de tension important entre ce qui se construit en haut et ce qu’on vit en bas ! C’est à dire, un manque de circulation de l’information et des idées conduisant à un sentiment d’isolement, de désengagement et d’impuissance de la part des collaborateurs.

Quel est l’objectif et quel est le principe du concerteur ?

L’objectif est de renouveler les modes de communication et d’échanges dans l’entreprise par l’introduction d’un tiers non-humain (une machine), qui rend les prises de paroles anonymes et facilite leur diffusion.

Comment fonctionne le concerteur ?

Une question est formulée et affichée sur chaque Concerteur. Les participants envoient, au fil de l’eau, leurs réponses par SMS. Régulièrement (par exemple de façon hebdomadaire ou lors de réunions), une chronique sonore est diffusée à partir de la vocalisation des messages envoyés. À ce mode de restitution s’ajoute la possibilité d’imprimer de brèves synthèses papier qui offrent une visualisation de l’avancement de la concertation

Dans quel cadre peut-il être utilisé ?

Le Concerteur s’adresse à toute organisation désireuse de donner la parole à ses membres afin de récolter leurs points de vue On peut imaginer qu’il soit utilisé dans une phase de diagnostic pour mieux comprendre un problème, qu’il serve de support pour mettre en place des espaces de discussion ou encore dans une démarche QVT pour accompagner et améliorer la mise en place de nouveaux dispositifs ou processus de travail. Il pourrait aussi servir à recueillir au fur et à mesure les ressentis et les points de vue de personnes qui sont éloignées géographiquement, pour préparer un échange ou une réunion collective.

 

Comment internet a explosé la parole au travail

Retour sur les nombreux articles et études qui nous aident à comprendre comment les outils de communication transforment les relations et les manières de travailler.

Initialement publié sur InternetActu.net, par Hubert Guillaud

Sur Slate.fr, Daphnée Leportois revient sur l’explosion de la messagerie instantanée au travail, en citant nombre d’études et de chercheurs pour nous aider à comprendre comment les outils de communication transforment les relations et les manières de travailler. Les outils s’additionnent plus qu’ils se substituent, et chaque type de conversation semble désormais avoir son médium. « La communication qui passe par la messagerie instantanée est une communication de coordination », estime la sociologue Marie Benedetto-Meyer, même si elle génère aussi ses formes de lourdeurs, notamment dans les tours de parole. Contrairement à son nom, la messagerie instantanée est une manière d’engager un échange « qui ne se résoudra pas de manière instantanée ».

A l’heure où les bureaux partagés nous font développer une «écoute flottante», ces outils la prolongent d’une manière plus silencieuse, permettent des apartés comme de contourner les conventions d’usages tacites ou pas, comme de discuter de points qui ne sont pas à l’ordre du jour d’une réunion. Le tchat ramène un sentiment d’intimité dans des espaces en open space qui ne sont pas très intimes, où la parole est vécue comme une nuisance. Ces coulisses de discussion rendent l’activité soutenable, permettent de développer une sociabilité informelle, et donc de reconquérir un espace par le biais d’une forme de « parole écrite ».

Sur le Wall Street Journal, Christopher Mims explique d’ailleurs que le tchat est en train de devenir l’épine dorsale de nombreuses entreprises. De Facebook Workplace à Microsoft Teams, en passant par HipChat ou Slack… ces systèmes, augmentés de fonctions automatisées, permettent d’améliorer les fonctions communications et coordinations des entreprises, en permettant à la fois de centraliser les tâches à résoudre et la communication sur ces tâches elles-mêmes.

Le Washington Post revient quant à lui sur le développement des bureaux en open space, qui permettent de maximiser l’espace en diminuant les coûts. Et pointe le fait que les distractions et le manque de confidentialité semblent nuire à la productivité. La facilité d’interaction avec les collègues que l’open space favorise ne semble pas si évidente soulignait déjà Maria Konnikova dans le New Yorker en 2014 : elle se fait au détriment de l’attention des travailleurs. Pour Lindsey Kaufman du Washington Post, les inconvénients de l’open space risquent surtout de développer le travail à domicile, qui lui semble plus efficace pour la productivité. A croire qu’en fait l’open space, en développant une pratique de nouveaux outils de sociabilité et de coordination, n’est qu’une étape dans la transformation du travail qui nous prépare au télétravail et au travail à domicile, c’est-à-dire à la disparition des lieux de travail eux-mêmes.